1. |
L'heure des tournesols
03:56
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Rien ne s’oppose à l’heure innocente
L’heure où les tournesols reviennent à nos portes
Rien ne te sert de ne pas les prendre
Ils capteront l’ivresse et les tremblements
Mais si toi tu vois une arme
Je ne peux plus te défendre
Je ne vois plus tous les angles morts
J’ai perdu, aspirée, contre tes désirs
Et si tu te perds
Marche vers l’océan devant
Je voudrais voir à travers
Tes yeux gris, ciel ouvert
Tous les tremblements de mers
Encore une fois
Je voudrais voir à travers
Tes yeux gris, ciel ouvert
Tous les tremblements de mers
Encore imaginaires
Je voudrais voir à travers
Tes yeux gris, ciel ouvert
Tous les tremblements de mers
Encore une fois
Je voudrais voir à travers
Tes yeux gris, ciel ouvert
Tous les tremblements de mers
Encore une fois
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2. |
Ville nouvelle
03:27
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Et si les formes
Qui nous entraînent
Très lentement, dans l’exil déferlant
De fleurs et d’acide
De grève et d’argile
N’était que le chemin déroutant
Vers l’abandon comme une pente brève
Si j’ai laissé
Le feu allumé
Dans le bateau blanc
Qui voulait mon ombre
J’ai perdu la carte
J’ai floué la route
Qui me guidait dans un cimetière
Vivant de regrets et d’âmes en peine
J’ai quitté une vie pour retrouver la mienne
Isolée dans l’œil d’une ville nouvelle
Je salue les départs
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3. |
Perdue pour autrefois
03:32
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Écoute et reste
Le plainchant des arbres nous berce
Je n’ai pas d’autres
L’oie si fragile
Retourne à son nid
Porte vide
Fidèle abandonnée
Fidèle abandonnée
Et quand la peur
Reste là
Je te vois
L’oie si fragile
Cherche au fond du lit son histoire
Perdue pour autrefois
Perdue pour autrefois
Et quand la peur
Reste là
Souviens toi
Je te vois
Je te sens
Je te tiens
Je suis là
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4. |
Peur en cire
02:57
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Tu sais qui je suis
Tu sais de quoi je parle
La peur qui nous unit
Dérive en toi le mal
Je n’ai pas rougi
En trouvant ton image
Qui gardait en vie
Tous les fous du village
Et maintenant je te le dis
Et je ne veux plus que ça traîne
Car tout ce qui traîne se salit
La peur est une chandelle qui fond
Avec la lumière du jour
Et les deux mains dans la cire néon
Je suis figée de nouveau
Il fait noir aujourd’hui
Tu graves ton audace
À l’entrée de la nuit
Tu calmes la menace
Et maintenant je te le dis
Je n’suis plus que jamais certaine
Tu es celui que j’ai choisi
La peur est une chandelle qui fond
Avec la lumière du jour
Et les deux mains dans la cire néon
Figée même si
Ce n’est pas gagné d’avance me dit-on
Je n’crois pas aux évidences
Mais je sais que les vies que nous vivrons
Seront mes plus belles faïences
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Lysandre Montreal, Québec
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